Dis à Dieu ce que tu ressens

« [Dieu] a fait vieillir ma peau et ma chair. Il a brisé mes os. Il m'a assiégé et environné d'angoisse et de détresse. Il m'a enseveli dans un lieu obscur, comme ceux qui sont morts depuis longtemps… Et même si je crie et que je crie, il a rejeté mes prières. » 

Lamentations 3 :4–6,

Si tu es dans la vie professionnel et notre vie familial, que tu as depuis assez longtemps, tu sais ce que l'on ressent lorsqu'on se déverse et qu'on se sent toujours vide. On fait son job. Les relations avec notre entourage. Les conversations difficiles qui ont lieu. Et pourtant, parfois, au lieu de joie ou de paix, il ne reste que le silence et la tristesse.

Peut-être s'agit-il d'un courriel critique après un long journée. Peut-être s'agit-il de voir la société pour lequel tu travail allez en faillite malgré tous tes efforts. Peut-être s'agit-il d'un conflit au sein de ta famille, ou de la douleur sourde de voir des gens abandonner la foi. Et dans ces moments-là, tu te demandes :

« Où est Dieu dans tout ça ? »

Jérémie connaissait bien ce sentiment. Dans les Lamentations, il ne donne pas une réponse théologique claire et nette ; il gémit. Il dit : « [Dieu] a fait vieillir ma peau et ma chair. Il a brisé mes os… Et même si je crie et que je crie, il a rejeté mes prières. » (Lamentations 3 :4, 8).

Cela vous semble familier ?

Tu seras peut-être surpris que des émotions aussi crues soient présentes dans la Bible, mais elles y sont pour une raison.

Jérémie ne les a pas refoulées ni tenté de paraître fort. Il n'a pas fait semblant que tout allait bien. Il a tout déversé devant Dieu.

Enfant de DIEU, tu n’as pas non plus à refouler tes émotions.

Dieu ne se laisse pas intimider par tes questions. Il ne bronche pas lorsque tu es en colère, épuisé ou confus.

Ton honnêteté ne te rend pas moins spirituel :

Tu entres dans une forme d'adoration qui mène à la guérison.

Si tu essaies de garder toute cette douleur en toi, elle finira par s'extérioriser, peut-être par l'anxiété, le ressentiment, voire l'épuisement de ta vie. Mais lorsque tu confies à Dieu chaque once de frustration, de peur et de fatigue, tu commences à retrouver l'espace pour respirer.

Dieu n'a pas besoin que tu sois fort pour lui. Il connaît déjà ton cœur. Alors dites-lui la vérité. Pas la version polie. La vraie.

Il peut le gérer.

Et plus important encore, il ne va nulle part il attend ton cœur. 

Ce que tu ressens

DIEU veut l’entendre