Quand tu souffres mais que tu dois l’endurer
- Baptiste de la Grâce
- 15 août
- 2 min de lecture

Cet encouragement est un peu la suite du message de dimanche sur le pardon qui nous liber.
Puisque le Christ a souffert et a enduré la souffrance, vous devez avoir la même attitude que lui ; soyez prêts à souffrir aussi. Car rappelez-vous que lorsque votre corps souffre, le péché perd son pouvoir. 1 Pierre 4:1
Frères et sœurs, soyons honnêtes : quand on souffre, il est difficile de penser aux autres.
C’est vrai pour nous tous, c’est dans la nature humaine. Quand on souffre, tout en soi aspire au réconfort. On aspire au repos.
On aimerait que quelqu’un s’arrête et prenne soin de nous. Et c’est tout à fait normal.
Mais en tant que croyant, vous n’êtes pas seulement appelé à endurer la douleur, vous êtes appelé à exercer votre vie à travers elle.
Jésus nous en donne l'exemple sur la croix. Dans ses derniers instants d'agonie, alors qu'il portait tout le poids des péchés du monde, il regarda autour de lui et vit les autres. Il pria pour ses bourreaux : « Père, pardonne-leur. Ils ne savent pas ce qu'ils font » (Luc 23 :34).
Il donna l'assurance à un brigand mourant : « Aujourd'hui, tu seras avec moi au paradis » (Luc 23 :43).
Et il s'assura que sa mère serait prise en charge.
Même s'il souffrait plus que nous ne pouvons l'imaginer, Jésus ne s'est pas laissé consumer sur lui-même. Il a remarqué la souffrance autour de lui et a répondu avec amour.
Paul nous dit d’adopter la même attitude : « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ » (Philippiens 2:5).
Ce n'est pas facile. Surtout quand on a des responsabilités au travail à la maison, dans l’église, tout en portant soi-même une souffrance cachée : chagrin, déception, anxiété ou épuisement spirituel.
Mais avec la grâce de Dieu, vous pouvez lever les yeux. Vous pouvez choisir de voir la douleur de votre entourage. Vous pouvez réconforter les autres, même si vous attendez vous-même du réconfort.
Et quelque chose se produit alors : le péché perd son emprise. L’attraction égocentrique de la douleur se relâche. Vous devenez davantage semblable à Jésus. Et votre souffrance devient un lieu sacré où la guérison commence, pour vous et pour ceux que vous dirigez.
Alors, Frères et sœurs, cette semaine, prenez courage. Jésus voit votre souffrance. Il s'en sert. Et à travers elle, il fait de vous un Frère ou une soeur qui reflète son cœur.
Tu n'es pas seul. Tu n'es pas oublié. Et ta douleur n'est pas vaine.






Commentaires